


Concept Dame L'Atelier
Édition Solstice d'hiver
Notre histoire
Fondé sur la vérité. Enraciné dans le temps.
Tavish & Bishop Timepieces™ n’est pas née dans une salle de conseil, mais du rythme tranquille et personnel d’un homme fasciné par le temps depuis toujours. Né en 1976, notre fondateur a grandi dans les Laurentides, au Québec, où la vie s’écoulait à un rythme plus lent et plus mesuré. Fort de liens familiaux avec Harrington et Kilmar, et de racines profondes dans les paisibles collines au nord de Montréal, son histoire est celle que beaucoup de Québécois reconnaîtront : une histoire façonnée par le silence hivernal, les rivières estivales et le tic-tac d’une horloge murale résonnant dans le couloir la nuit.
Enfant, allongé dans son lit, il écoutait le tic-tac régulier de l’horloge de la cuisine, émerveillé par sa constance. Bien avant de comprendre les échappements ou les spiraux, il avait compris l’importance du rythme. Sa mère lui offrit plus tard ses deux premières montres : une à quartz, et même s’il ne connaissait pas encore la différence entre une pile et un ressort moteur, la fascination était déjà profondément ancrée en lui. Son père lui offrit plus tard sa première montre automatique : une Bulova plaquée or datant d’environ 1973, offerte à son père par celle qui allait devenir son épouse. Et c’est là que l’histoire commence véritablement.
Ce qui avait commencé comme une curiosité d’enfance s’est lentement transformé en révérence. Au fil du temps, il a étudié des mouvements venus des quatre coins du monde — suisses, japonais, allemands, français, américains et chinois — chacun portant en lui ses traditions, ses innovations et sa contribution à l’horlogerie moderne. Tavish & Bishop n’est pas né de la convention. La marque est issue d’un esprit façonné pour remarquer ce que les autres négligent, pour suivre les motifs — mais jamais aveuglément. On pourrait dire que sa vision était… divergente. C’est cela qui rend notre travail différent. Notre parcours a commencé par la restauration de mouvements anciens — suisses, japonais, chinois — des calibres oubliés, devenus silencieux. Non pas pour les revendre, mais par respect.
Les ramener à la vie, c’était écouter. Et écouter assez longtemps, c’était apprendre à créer du neuf. C’est ainsi que nous avons appris à concevoir nos propres garde-temps — non pas pour suivre les tendances, mais pour forger l’héritage.
Une histoire qui nous fait encore sourire :
Il n’y a pas longtemps, un voisin m’a demandé de l’aide pour remplacer la pile de la montre de sa femme — un cadeau qu’il lui avait offert des années auparavant.
Elle la portait, même si elle avait cessé de fonctionner. « Pourquoi porter une montre qui ne fonctionne pas ? » a-t-il demandé.
Elle a haussé les épaules. « Parce que je l’aime bien. »
Il m’a regardé, un peu perplexe, mais visiblement touché. J’ai fait un signe de tête vers sa main. « Tu portes ton alliance, n’est-ce pas ? Elle ne donne pas l’heure. »
Il a marqué une pause, puis a souri. « Elle aussi », ai-je dit. « Juste à son poignet. »
C’est ce que nous fabriquons ici : des montres qui comptent, même lorsqu’elles ne fonctionnent plus. Parce que la beauté, le sens et la connexion n’ont pas besoin d’être alimentés pour être ressentis.





























